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Le texte original de Yao Bian est mentionné dans le « Kintaikan Sayucho » du Japon comme suit :

Glaçure à gouttelettes d'huile : le deuxième type précieux. Sa glaçure est également noire, avec de légères taches étoilées blanc-violet apparaissant à l'intérieur et à l'extérieur. Comparé au Yao Bian, il en existe davantage, avec un total de 5 000 pièces. Ce type est mentionné dans le « Kintaikan Sayucho » japonais.

Jianzhan (en référence à la tasse à thé Poils de Lapin) : comparable à la glaçure à gouttes d'huile. Sa glaçure est également noire, avec une brillance argentée sur le dessus, et certaines présentent même des taches étoilées comme des gouttes d'huile. Il existe 3 000 pièces au total. Ce produit est mentionné dans le « Kintaikan Sayucho » japonais.

Le trésor suprême de Jianzhan est une pièce rare au monde. Sa glaçure noire est parsemée de taches étoilées aux nuances variées, semblables à du verre, mêlées à des teintes jaunes, blanches et extrêmement claires, tel un brocart. C'est une pièce rare, estimée à dix mille pièces.

Tasse à thé Yao Bian Tenmoku de la collection Jingjia Tang.

La signification du texte ci-dessus est la suivante :

Les trois types de Jianzhan sont classés selon leur valeur : le Poil de Lapin, estimé à 3 000 pièces, la Goutte d'Huile, estimée à 5 000 pièces, et le Yao Bian, le plus cher, estimé à plus de 10 000 pièces ! Sa valeur est plus de deux fois supérieure à celle de la Goutte d'Huile. Sous la dynastie Song, en Chine, une soie valait au maximum 4 guanqian, et 5 guanqian valaient un tael d'or. 10 000 soies équivalent presque à 10 000 taels d'or, une valeur inestimable, suffisante pour s'échanger contre un ancien château japonais de la période des Royaumes Combattants !

Les trois seuls Yao Bian Jianzhan et demi encore en vie au monde.

En 1924, l'une des trois tasses à thé Yao Bian Tenmoku restantes (conservées au Japon) fut vendue par son deuxième propriétaire, Tetsuro Ono, au président de Mitsubishi, la famille Iwasaki, pour 167 000 yens. À l'époque, 167 000 yens équivalaient à 125,25 kilogrammes d'or, et même posséder seulement 100 yens était considéré comme une fortune, car 120 yens permettaient d'acheter une petite villa à Tokyo. Par conséquent, la valeur de la tasse à thé Yao Bian à l'époque, qui valait 167 000 yens, équivalait à plus de 1 000 petites villas !

Yao Bian est sans conteste le Jianzhan le plus rare et le plus précieux. Le procédé de cuisson des tasses Yao Bian est extrêmement complexe, avec un taux de réussite inimaginable. Il faut fouiller des millions de tasses, et ce n'est qu'un début. Sa rareté est telle que l'on n'en trouve qu'une parmi des millions d'exemplaires, et elle est impossible à reproduire ni à produire en série. Comme chacun sait, il ne reste que trois tasses Yao Bian intactes au monde, toutes au Japon, et seule la moitié d'une d'elles a été exhumée à Hangzhou, en Chine.

Les tasses à thé Yao Bian étant si précieuses et rares, pourquoi ont-elles fini par être transmises au Japon ?

Il y a deux raisons :

  1. Les humains ont toujours peur de l'inconnu, et comme les tasses à thé Yao Bian sont si rares, il est extrêmement rare d'en croiser, même par hasard. Elles sont donc forcément perçues comme remarquables. De plus, les tasses à thé Yao Bian sont enchanteresses et splendides, pleines de mystère, et on ignore si la création de telles pièces est une bénédiction ou une malédiction. Les ouvriers du four craignaient qu'il ne s'agisse d'une punition ou d'une malédiction venue du ciel, et peut-être d'un objet de mauvais augure. Que faire ? La solution : les détruire ou les donner à d'autres pour éviter toute implication.
  2. Si un objet aussi rare était découvert par la cour impériale, il serait considéré comme un trésor et la demande augmenterait. Et s'ils ne pouvaient plus en produire davantage ? Pour plus de sécurité et garantir une vie paisible et sécurisée, la même solution s'applique : détruire ou donner à d'autres pour éviter toute implication et éliminer définitivement tout problème potentiel.

En résumé, les tasses à thé Yao Bian ont disparu de la vue du peuple chinois sous la dynastie Song. La légende raconte que les trois tasses Yao Bian, collectées au Japon, auraient été obtenues par un moine japonais étudiant en Chine, qui les aurait rapportées au Japon où elles ont été transmises de génération en génération.

Bien qu'il soit regrettable que les tasses à thé Yao Bian disparues soient introuvables, celles qui existent encore sont heureusement bien conservées et intactes. Les tasses à thé Yao Bian étant si rares, si une tasse entière était découverte, elle deviendrait sans aucun doute un trésor national.

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